
Impressionnant dès son approche. Il est vrai qu'il est construit pour des mers qui ne sont pas les plus hospitalières pour les hommes ni pour les bâtiments qui y croisent.
Il est géré par un GIP qui regroupe l'administration des TAAF, qui en est propriétaire, l'IPEV principal utilisateur durant les rotations antarctiques, et la Marine Nationale qui l'arme avec un équipage de 21 marins. Elle l'utilisera dans les missions de souveraineté dans les iles australes. Une situation pour le moins originale!
Son étrave est spécialement étudiée pour briser une banquise de 80cm d'épaisseur environ.
Dans le pack, qui n'était pas trop serré lors de notre traversée, et qui n'a pas bloqué le navire ni nécessité de mettre en évidence toute sa puissance.



Mais progressivement sous les coups de boutoirs de la tempête, de la température, et du navire, celui-ci s'approche jours après jours de Dumont d'Urville.
Tellement près que l'on peut tirer la manche à gazole, et livrer le précieux liquide (dans tous les sens du terme!), tant attendu pour le fonctionnement de la base, celle de Concordia et du Raid de l'année prochaine. Le coût du carburant a sérieusement baissé pour une fois!

Mais il faut bien repartir vers Hobart. La sortie du quai est une manoeuvre qui requiert beaucoup de doigté, vu la taille du navire et les dimensions de l'anse du Lion.
Pour les spécifications techniques de ce navire : http://www.taaf.fr/IMG/pdf/-224.pdf
Je vous prie de m'excuser pour les erreurs de typographie, mais je ne possède pas encore toutes les finesses de l'écriture d'un blog depuis l'antarctique.
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